Fidèle à sa volonté de promouvoir la création contemporaine au domaine Saint Jean de Chépy, l’association ArtChépy a consacré toute la dernière semaine d’avril à l’entretien et à la mise en valeur des œuvres que les artistes de ses différents Symposiums de sculpture lui ont confiées.
Un tiers des quelque soixante-dix œuvres du Chant des sculptures étaient concernées par ce programme avec lequel les responsables du domaine comme de l’association entendent plus que jamais « faire communauté » avec les artistes qu’ils ont déjà accueillis. Et dont certains – et non des moindres, Georges Meurdra, Jérôme Bayet, Raymond Jaquier, l’un des pères spirituels du Symposium… – sont revenus prêter main forte aux membres de l’association.
A tel point que Georges Meurdra a carrément décidé de donner un nouveau visage au Dream Time qu’il avait réalisé en 2017 lors du dixième Symposium de sculpture d’ArtChépy, prouvant ainsi qu’une œuvre contemporaine n’est jamais complètement terminée et reste… un organisme vivant !
Ce faisant, les membres d’ArtChépy en ont profité pour repérer quels pourraient être les emplacements qu’occuperont les créations que la Néerlandaise Helen Vergouwen et le Français Bruno Bienfait – mais pas que… – réaliseront en public au cours de son quatorzième Symposium de sculpture, qui se déroulera du 25 juillet au 5 août.
Sans oublier la préparation du site en vue de l’installation en 2023 de l’œuvre monumentale que François Weil et Vincent Gontier, pensionnaires du cinquième Symposium de sculpture en 2012, ont déjà commencé à réaliser en ce printemps 2022 dans le cadre du projet décennal Ré si do destiné à célébrer la place de l’eau dans la mémoire industrielle et agricole de ce territoire autant que dans l’histoire de la statuaire.
Car c’est bien en mariant fidélité et innovation qu’ArtChépy entend « faire communauté ».