Par une économie remarquable de moyens — six plaques d’acier
planes soudées, une simple assise tripode — Jean-Patrice Rozand
nous offre une oeuvre complexe. D’une double tension de
la structure nait une hélice qui libère le mouvement, celui de
la danse. Car, issue du Kabuki, Hokushu, cette danse d’individus
improbables, en simples kimonos — ivrognes, geishas,
marchands… — et qui décrit la vie du quartier des plaisirs
durant quatre saisons, a alimenté l’imaginaire de l’artiste. Peu
à peu, celui-ci a construit son modèle en une suite de dessins,
comme une rencontre, une ronde de plusieurs personnages,
chacun gardant son caractère propre et profondément japonais.
YMG