Yves Guérin vit et travaille à Romagnat- Clermont-Ferrand.
Il enseigne le dessin et la sculpture à l’Ecole Municipale d’Arts plastiques de Riom, à l’Ecole Supérieure d’Art de Clermont-Ferrand Communauté et à l’Institut des métiers.
Après une formation en géologie et en archéologie préhistorique et l’obtention de son Diplôme national des Beaux Arts, avec félicitations du jury, Yves Guérin se tourne vers la sculpture, d’abord par le travail sur le granit, confrontation au monde minéral, puis vers la sculpture monumentale sur métal. C’est ainsi que ses puissantes formes métalliques, issues de la forge, se retrouvent dans de multiples installations autant dans les terroirs, particulièrement en Auvergne, qu’en milieux urbains, en France aussi bien qu’à l’étranger (Slovaquie, Japon, Québec, USA, Océan Arctique…), ainsi que dans les collections publiques et privées.
Yves Guérin a exposé dans de nombreuses galeries d’art comme la Galerie Gastaut-Paris, la Galerie Arnoux-Paris, la Galerie Arkos-Clermont-Ferrand, la Galerie Le Besset-Saint-Jeure-d’Andaure, la Galerie Kriss et Nanky De Vreeze-Amsterdam…
Prêt 2012
Prêt 2012
Prêt 2012
« Transfert du geste de tailleur de pierre vers une interrogation sur la durée, sur l’effort, sur la persistance de l’esprit face à la matérialité la plus élémentaire. »
« S’arracher à la pesanteur par le geste originel façonnant le premier éclat de silex à partir du nucléus. Origine de la mécanique. »
« A l’origine du sens de la matérialité, de la masse, il y a l’équilibre. La série des balanciers initie la matière aux degrés du temps. La masse des pièces en équilibre est anéantie par le fil du couteau sur lequel elles reposent. En est-il ainsi de toute volonté qui cherche dans cet extrême, la réponse à l’espace et au divin. »
« La naissance de toute œuvre accède au déséquilibre de son propre langage, il en est sa condition métaphysique. »
« La forme, le lingot se purifie juste le temps d’imposer ta volonté, ta violence, ta tendresse ; après, la fenêtre lumineuse du malléable se referme dans l’immuable rigidité du geste accompli. Regarder s’éteindre ainsi la rencontre des quatre éléments et de sa volonté, est-ce la voie ? »
Yves Guérin