Robert Rocca a été tout d’abord, dès 14 ans, dessinateur de bandes dessinées. Après la guerre, il quitte les éditions Mouchot, fréquente les cours du soir en modèles vivants et en modelage à Grenoble. Sa vocation de sculpteur nait. Tout en étant illustrateur de presse au Dauphiné Libéré, il travaille à sa sculpture par l’argile, le ciment et la pierre pour les gros volumes, ainsi que le bois, réalisant des femmes bien en chair, des « maternités ».
Vers 1970, exposant à la Fondation Pagani, en Italie, il découvre le marbre et son style change.
Puis viennent les expositions en France et à l’étranger. Il reçoit des commandes de monuments pour la ville de Garoua (Cameroun), pour les Anciens Résistants du Vercors, pour le Mémorial des victimes du nazisme en Allemagne…
Il réalise des meubles-sculptures et se met à la création de sa maison-sculpture de Saint Mathieu de Tréviers, dans l’Hérault.
Une de ses dernières importantes réalisations est une sculpture de 11 m de haut, implantée en plein milieu du rond point du château d’O à Montpellier. Sculpture de joie, sculpture colorée. Son nom? « Ombre et lumière ».