Jean Rosset

Photo Philippe Martinenghi

Né à Sainte-Agnès (Isère) en 1937,  Jean Rosset débute dès 1962 ses activités artistiques.
C’est en 1970 qu’il trouve son style et réalise ses premières grandes sculptures à la tronçonneuse et à la hache en utilisant la forme du bois. En 1974 il élargit sa technique grâce à la polychromie et la réalisation de sculptures vivantes : Arborisculpture avec photos de l’évolution et de la dégradation dues aux insectes et aux champignons. Ses œuvres ont fait l’objet de commandes publiques (FRAC Rhône-Alpes, la Bajatière et le Musée de Grenoble, ville de Saint-Quentin Fallavier, Musée d’Art Contemporain de Lyon, ville de Bègles.

Il a participé à des symposiums de sculpture sur bois à Vorü (Estonie), à Naumburg (Allemagne), à Cumana (Vénézuela) et à Vizille, Il a également participé à des concours de sculpture sur neige et sur glace, en particulier le Concours International de Sculpture sur neige du Québec où il a remporté le second prix.
Depuis 2002 il a participé à une vingtaine d’expositions régionales et en région parisienne, parmi lesquelles on peut citer la Galerie Pikinasso à Roanne, l’Université de la Doua , la Galerie Chomarat et le Musée d’Art Contemporain à Lyon, le Musée de Romans, l’Espace Malraux au Kremlin-Bicêtre et à Vitry sur Seine, la Galerie du Larith à Chambéry, la Galerie Hom’Art à Perros Guirec, la Galerie d’Art à L’Isle sur la Sorgue, la Galerie Objet Trouvé à Paris, la Maison des Mémoires à Carcassonne, le Jardin du Museum de Grenoble et Le Chant des Sculptures Domaine de St Jean de Chépy.

« Je sculpte chaque fois que je peux… C’est pour moi une nécessité; que j’ai ou non du succès n’y change rien. Personne ne m’y a poussé (au contraire…) sinon moi-même.A l’école, quittée à 14 ans, on me disait: «bon en dessin» et, en gardant les vaches, il m’arrivait parfois de sculpter des bâtons au couteau, mais après le temps m’a manqué. J’essaie surtout de travailler «en collaboration» avec la Nature en utilisant ses formes si riches et si variées, vivantes dans tous les sens du terme – biologiques. J’essaie de faire actuellement de la sculpture sur arbres vivants, en guidant leur croissance (comme l’arboriculteur donne les formes qu’il veut à ses arbres vivants, mais avec une part de hasard qui est celle de la nature), expériences que j’appelle pour les différencier Biosculpture-Arborisculpture-Agrosculpture. Cela demandera des années et je ne sais pas si j’en aurai la patience ! J’ai aussi fait des sculptures « Bio-dégradables » ou transformables par les forces de la nature, les insectes, les champignons, etc …que je photographie à certaines époques.
Bien entendu ces expériences ne donnent pas de résultats exploitables commercialement et cela m’est égal .
C’est la lutte pour Vivre et Faire – on a à peine le Temps d’Etre ! » 
Jean Rosset