11ème Symposium de sculpture juillet-août 2018

Lorsque Le Chant des sculptures devient…Le Chant des sculpteures !

Ainsi le comité d’ArtChépy a-t-il rendu son verdict, en désignant, après d’âpres délibérations, les trois artistes, les trois sculpteures appelées à participer à son onzième Symposium – puisque cette onzième édition est résolument dévolue à l’expression féminine !

S’inscrivant dans la plus pure tradition de l’abstraction géométrique et de l’art concret, Chantal Atelin nous proposera son Volume, dont les dimensions (260 cm – 240 cm – 200 cm) constitueront tout autant un signe, un signal qu’un manifeste. Chantal, que nous avions rencontrée à l’Espace Christiane Peugeot (Paris XVIIe), multiplie les apparitions au Salon Les Réalités Nouvelles, où elle œuvre – c’est le cas de le dire… – aux côtés du plasticien grenoblois Roland Orépük.

Dessinatrice hors pair, Sophie Coroller a eu tôt fait d’abandonner tout ce en quoi elle excellait pour se lancer systématiquement à la conquête de nouvelles expressions. Explorant l’immatérialité des matériaux les plus sophistiqués – ou employés à la confection des produits de (très…) haute technologie –, Sophie a déjà commencé à montrer l’étendue de son vocabulaire plastique au musée des Ursulines, qui lui a consacré, en 2012 à Mâcon, une importante exposition sous forme de dialogue aux bien étranges correspondances avec le travail de son époux Jean-Michel Gasquet – qui servit de prétexte au film Deux Ateliers en regard(s).

Enfin, l’Allemande Janine Kortz-Waintrop creusera encore et toujours son sillon, fait de pierre et de bois, dont les réalisations jalonnent le Vieux-Continent, de l’Atlantique à l’Oural, mais également l’Asie en autant d’expressions extrêmement singulières et personnelles, s’inscrivant peut-être plus dans la lignée d’un Olivier Giroud. Son langage sculptural s’inscrit en effet plus dans une vision architecturale et spatiale du monde, où son univers ne cesse, se déconstruisant, de se construire au contact de chaque nouvelle culture ou tradition.

Ainsi, plus que jamais pour sa onzième édition, le Symposium s’inscrit-il comme le site de l’art en marche en Auvergne-Rhône-Alpes.