9° symposium de sculpture en préparation

Pour la neuvième fois, notre association – ArtChépy – réunira des artistes autour d’un projet de réalisation de sculptures monumentales de plein air dans le cadre strict d’un symposium, c’est-à-dire réunissant l’unicité de lieu – le parc du Domaine de Saint Jean de Chépy – de temps,  du 1er au 12 août 2016 –  et de thème. Cette année, le thème retenu est ce lui de la Forme, la forme forte, présente, sans concession. Tout en s’intégrant au site, chaque artiste exécutera sa forme propre qui viendra s’inscrire dans la totalité de son œuvre et ils s’exprimeront chacun dans leur matière de prédilection,  le bois, la pierre et le métal.

Nous avons retenus trois artistes qui tous ont une longue expérience de la sculpture de plein air, une dimension internationale, et des qualités artistiques indéniables et reconnues. D’autre part, et comme chaque année, nous avons approché des écoles d’art et des écoles professionnelles, des associations capables de réaliser un projet parallèle au symposium. Rappelons ces dernières années les immenses nids de bambous de l’ENSBA-Lyon ou encore l’étonnant hôtel à insectes – l’Alchimère – construit par la LPO. Nous n’avons pas de projet ferme encore établi pour cette année mais nul doute que très prochainement nous allons devoir en sélectionner un. Comme chaque année, le symposium est largement  ouvert au public et les visiteurs viendront nombreux, comme les années précédentes, voir les œuvres en cours de réalisation, échanger avec les artistes, participer à la réunion de fin de symposium ou au vernissage en septembre. Nous vous présentons ci-dessous ces artistes et leur projet ; ceux-ci étant encore des épures qui ne demandent qu’à se développer avant leur concrétisation durant le symposium.

Olivier Giroud

Biographie

Né en 1943, en Dauphiné. Vit et travaille près de Vienne (Isère) Olivier Giroud a montré son travail en France dès 1972, puis quelques années plus tard en Allemagne, en Belgique et au Danemark, dans le cadre de musées et de galeries. Dans le même temps, il réalisait des œuvres monumentales pour des lieux publics. Après ses premières importantes expositions personnelles à Hanovre (Allemagne, 1990), au château de Ratilly (Yonne), au musée du Cloître à Vienne, jusqu’à la plus récente, au musée Hébert à la Tronche, son travail a été présenté dans différentes galeries et de foires d’art (FIAC, Art Paris). Ses œuvres ont fait l’objet de publications et de catalogues et elles sont présentes dans de nombreuses collections publiques et privées, en France et à l’étranger.    http://www.oliviergiroud.fr/

Projet

La sculpture se composera de 7 éléments de bois d’une hauteur de 2,50 à 3 m. Il s’agit de créer un espace carré,  fermé par sept piliers hiératiques, dans lequel on pourrait s’introduire  par un passage étroit.

Cet espace isolé et odorant  – il pourrait s’agir de bois de cèdre –  isole et protège,  offre un refuge pour la solitude, et donne à  la pensée et l’imaginaire un lieu de tranquillité.

De l’extérieur,  l’ensemble de la sculpture donnera l’idée de masse défensive, telle une forteresse ou un abri, laissant à l’espace intérieur la possibilité d’intimité et de silence.

Le bois, à l’instar de tout mon travail, gardera un aspect brut, travaillé essentiellement  à la tronçonneuse,  gardant les traces  et les blessures de l’outil, laissant au matériau la chaleur de ses teintes naturelles.

 

Serge Landois

Biographie

Vit et travaille à Foncegrive, Côte d’or.
Études à l’école régionale des Beaux Arts de Valence, DNSEP en 1984.
1987 – 1989 Pensionnaire de la villa Médicis à Rome.
A participé à de nombreuses commandes publiques et privées ainsi qu’à des  expositions dans toute la  France.
Serge Landois est représenté par les galeries Bruno Mory à Besanceuil et Artenostrum à Dieulefit.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Serge_Landois

Projet

Titre de l’œuvre : Belledonne

Une forme par l’assemblage d’une dizaine d’éléments courbes réalisés avec des tubes d’acier de sections carrées ou rectangulaires et des  éléments constituant la base de la sculpture (de forme proche d’un parallélépipède rectangle), ces  : courbes dessinant dans l’espace, une forme constituée par une présence de vide car obtenue par le dessin d’un contour. Cette forme sera placée sur le socle, plus exactement la sculpture va prendre appui sur le socle, descendre plus bas que son point d’appui, et dessiner dans l’espace le volume qui convient à son équilibre. La sculpture sera donc constituée du dessin des courbes dans l’espace et de son socle, qui entre à part entière dans la composition (il permet l’équilibre, le porte à faux, et il surélève aussi un  vide, il le supporte).

Toute la création du dessin se fera à Saint Jean de Chépy, et donc sous l’influence du lieu, de son histoire, son architecture et sa végétation…

Les dimensions envisagées pour la sculpture sont de l’ordre de : 280 x 220 x 100 cm.

A. Rath Geber

Biographie

Né en 1967 à Hongrie, Attila Rath Geber vit actuellement en France. Après des études de mathématiques et d’arts plastiques entre 1990 et 1995 il s’engage dans la fondation d’une école d’arts dans le sud de la Hongrie, parallèlement il s’investit dans les domaines du graphisme et de la sculpture, et prend également part à une compagnie de théâtre travaillant autour de méthodes contemporaines. Depuis 1995, il voue son activité uniquement au champ des arts plastiques, principalement à la sculpture. Entre 2001 et 2003, il travaille fréquemment à Carrare, Italie.
En 2004 il installe son atelier à Marseille, en continuant une démarche internationale principalement dans le domaine de la sculpture environnementale et des réalisations en grande échelle.

attilarathgeber.com

Projet

Ce projet est composé par les pierres bandées aux arbres. Les pierres, sculptées partiellement gardent  de la surface brute, naturelle. Elles sont bandées par des cordages en chanvre aux arbres dans la forêt plus ou moins loin des chemins accessibles pour les piétons.

Dans ce projet l’intention sculpturale est entièrement dissimulée. Les arbres et les cailloux font une symbiose ouverte. Le lien entre les arbres et les pierres n’est pas contournable par la raison mais reste subtile, une sorte de relation métaphasique sans but spécifique.